Quoi de plus beau qu'un cheval ?
Quoi de plus casse-gueule qu'un cheval ?
À la fois à califourchon sur son dos, mais aussi en peinture : la croupe rebondie, l'allure fière, le jarret tendu et le naseau fumant… la gravure anglaise n'est pas loin. N'est pas Géricault
qui veut.
J'ai choisi à l'époque, sur mes premiers grands formats, d'en retenir le regard inquiet,
le regard fou, terminaison nerveuse de cinq cent kilos de muscles. Des jus, des coulures, des griffures sur le bois, pour dire l'animalité, et faire croire malgré la peur que l'on est le plus fort.